Echo des régions Un tiers de la collecte de Dijon Céréales déjà réalisé
Voilà quinze jours que la moisson a démarré chez Dijon Céréales. Premier point au tiers du parcours.
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La moisson a démarré significativement le 22 juin 2015 pour les adhérents de Dijon Céréales, une date « normale » au vu des dernières années. L'année dernière, elle avait commencé le 18 juin. En raison de la météo et des fortes chaleurs, celle-ci se déroule très rapidement. La coopérative annonce ainsi qu'un tiers de sa collecte prévisionnelle est aujourd’hui déjà en silo.
La récolte des escourgeons et des orges d’hiver s’achève. Dijon Céréales dresse un bilan général correct des rendements (+ 10 % de collecte attendues par rapport aux prévisions) et de la qualité (protéines et calibrage pour la brasserie). « La précocité de la culture a permis d’assurer l’essentiel des récoltes, mais les situations sont cependant hétérogènes. Les secteurs à réserve hydrique limitée sont pénalisés par l’absence de précipitations en mai et les chaleurs sur la fin de cycle. »
Des grosses livraisons ont marqué les premiers temps de la moisson avec des pics à 23.000 tonnes par jour les 25 et 26 juin. « Profitant de cette fin de semaine plus calme, de nombreuses opérations logistiques sont mises en œuvre pour désengorger les points de collecte en déplaçant le grain vers les silos majeurs d’expédition (Pagny, Venarey, Epoisses…). »
La récolte des colzas et des blés vient de démarrer dans la Plaine Dijonnaise, et ne permet pas encore de dégager de tendances significatives.
Vague de chaleur
La maturité physiologique des colzas et des blés était atteinte en plaine dijonnaise. L’impact de cette dernière vague de chaleur sera donc faible pour ce secteur. « Sur les plateaux, les blés atteignent actuellement la maturité physiologique, qui marque la fin du remplissage. L’impact des températures élevées, probablement plus important qu’en zone précoce, devrait toutefois rester limité. Néanmoins, le coup de sec du mois de mai et le coup de chaud de début juin se ressentiront forcément sur les terres superficielles en blé. »
La situation est plus critique pour les orges de printemps et les autres cultures de printemps (soja, maïs, tournesol, même si la sole est réduite pour ces dernières chez Dijon Céréales) dont la fin de cycle et le développement se fait dans le sec.
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